Grand jeu concours – Qui suis-je ?

Les 5 premières personnes qui donnent la bonne réponse, gagnent un calendrier Savoie.live 2025 !

Voici l’énigme à résoudre :


” Dans la nuit noire, je suis descendu, tel un monstre affamé, j’ai tout dévoré. Seul le sacré put me stopper. Avant mon déluge, je portais le nom d’un de ceux que j’ai mangé, mais aujourd’hui, mon nom a changé. Sur ces lieux marqués où je me suis endormi, on cultive aujourd’hui quelque chose d’exquis. “

 

Le jeu est terminé, voici la réponse :

En 1248, dans la nuit du 24 au 25 novembre, une terrible catastrophe marqua à jamais la Savoie. Une partie du mont Granier se détacha et roula jusque dans la vallée, ensevelissant la ville de Saint-André et cinq autres villages : Cognin, Vourey, Saint-André, Granier, Saint-Pérange (Saint-Péran). Deux autres paroisses ont été partiellement détruites : Myans et Les Murs.

 

La veille de l’éboulement, le prieuré de Saint-André avait été déserté par les religieux. Ils s’étaient réfugiés dans la chapelle de Notre-Dame de Myans, qui abritait déjà la statue miraculeuse de la Vierge. Or l’avalanche s’arrêta aux portes de la petite chapelle.

 

Le mont Granier qui s’appelait auparavant le mont Apremont, a été rebaptisé à la suite de cette catastrophe avec le nom d’un des villages engloutis. Réciproquement, le village d’Apremont, construit sur les éboulis, a pris l’ancien nom de la montagne.

 

Entre le sanctuaire de Notre-Dame de Myans et le pied de la montagne, les bosses de terres et de rochers, stigmates de la catastrophe, donnent aux prairies et aux vignes un aspect encore chahuté. Toute cette région jadis ravagée, où se récolte aujourd’hui un vin réputé, est appelée les “Abymes de Myans”.
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